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Avis

10 mai 2009

Cinema, Cinema, toubidou bidou, tchi tcha (comprenne qui pourra)

Chose promise, chose dûe.

Les photos de mon installation Home Cinéma sont enfin arrivées.
L'attente du switch hdmi pour pouvoir tout bien branché aura été assez rapide finalement. Ce petit module est facile d'utilisation et d'installation (même si j'ai mis une bonne heure XD). Bref, un très bon matériel et un super rapport qualité/prix.
Dommage que l'on ne puisse pas lui obliger une source autre que vidéo mais bon.
J'aurai aimé distiller le son de mon HC à toutes mes sources HDMI mais apparement pas possible, va falloir que je me creuse pour trouver un compromis...tout ça pour une X360...

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En tout cas, ce genre d'installation ça change la perception que ce soit sonore ou visuelle, bref on en prend plein la gueule de toutes parts.
Le lecteur Hd dvd de Toshiba (l'Ep30), n'aura pas été un investissement inutile tant la beauté des images est énorme, j'avais quelque doute à son sujet mais au final le Hd dvd enterre vraiment tous mes a prioris.
Nous n'avons vu que 300 et The Break-up sur ce format mais le spectacle est hallucinant de détails, hâte d'en voir davantage.
Même pour les dvds on sent une réelle différence, tant l'upscaling de l'Ep30 est très bon (peut-être pas aussi bon que l'XE1 ;)), en tout cas je prends un réel plaisir à découvrir les films sous leur vrai jour. Voir un film en format d'origine (1.85 entre autre) apporte vraiment un plus, The Mist au hasard pour ne citer que lui.

Bref, pas mécontent de ce premier Home Cinéma (j'entends l'installation complète) mais il y a fort à parier qu'elle évoluera avec le temps ;) (pas de suite, je te rassures ma chérie)
Merci à Sauron (encore ^^') et à Aquel5 pour leurs conseils.

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21 avril 2009

Retrospectives

Passage à l'HD, boulot fraîchement trouvé et d'autres choses encore, ne me permettaient plus de poster comme je le voulais. Je vais essayer de parler des films que j'ai vu et qui m'ont marqué, plus ou moins.

Gran Torino:

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Je ne savais pas grand chose du film avant d'aller le voir, la surprise n'en fut que plus grande. Eastwood se pare de ses plus beaux apparats pour nous offrir un chant du cygne émouvant, poétique, bref un chef d'oeuvre. Le scénario reste très classique mais reste en hommage par rapport aux films qui ont fait le succès du cowboy charismatique.

Les thèmes utilisés sont ceux qu'affectionnent particulièrement l'acteur/réalisateur et nous prouve qu'il n'a plus rien à apprendre et qu'il arrive à une réelle maturité.

Pas besoin de parler du film en tant que tel, si vous aimez le cinéma de Clint Eastwood, ses thèmes, ou son charisme en tant qu'acteur, vous apprécierez.

Rien compris quant aux critiques qui trouvent une once de racisme dans ce film.

The International/ L'enquête:

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Ayant fortement apprécié l'adaptation du Parfum par Tom Tykwer , j'étais tenté de voir son nouveau film. Très différent dans le fond (évidement) mais plus particulièrement dans la forme. Tykwer change de registre pour partir dans le thriller politique contemporain et sa réalisation va avec.

Posé, très sobre la caméra nous emmène dans les méandres d'un système économique pourrie jusqu'à l'os. A l'instar d'un Lord of War, The international instaure un joli brûlot sur certaines malversations de nos plus grandes institutions: Les banques.

C'est très difficile d'en parler tellement le fim est velu, il ne dure que deux heures mais beaucoup de choses sont dites, des liens entre personnages très travaillés, d'un background vraiment très recherché et crédible.

Bref, ce nouveau film de Tom Tykwer m'a énormément plu et je le reverrai avec plaisir, pour en comprendre les imbrications scénaristiques.

Oh et, Clive Owen et Naomi Watts sont impeccables.

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Je n'ai volontairement pas parlé de The Watchmen (que j'ai vraiment apprécié) mais j'attendrai une édition Dvd ou Bluray pour profiter de cette version longue promise. J'ai pu revoir Apocalypto aussi qui offre un très bon divertissement et un putain de dépaysement, peut-être pas un chef d'oeuvre mais un vrai bon film d'aventures avec une pincée de survival. La nuit des tournesols était génial aussi, une vraie claque espagnole passée très inaperçue.

Bref, voilà les dernières news ciné du moment, désolé pour lê côté un peu brouillon mais c'est pas évident de reparler de films après tant de temps sans les avoir revu ;)

6 mars 2009

Le bon, la brute et le truand

L'étrange histoire de Benjamin Button de David Fincher:

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Autant le dire de suite : je me suis fais chier comme jamais devant ce film.
Jamais une seule seconde, je n'ai ressenti de l'empathie pour les personnages et l'histoire ne m'a que peu concernée ni touchée.
J'avoues avoir eu quelques réticences à la sortie du film mais ayant lu quelques avis sympathiques je me suis laissé tenté...Bien mal m'en a pris.

L'histoire avait pourtant de quoi me séduire mais même là c'est le néant. Elle sert juste de prétexte à rendre chaque scène oscarisable. C'est d'ailleurs bien là que le bas blesse, tout est fait pour que les statuettes d'or lui tombent dessus. Lent, incohérent, personnages naïfs et niais, histoire d'amour bouleversante, scénario incongrue et très plat, tout est poncifs et clichés dans ce film.

Quelques passages m'ont tout de même plu, notamment celui où Button part en guerre sur son rafiot, le traitement est intéressant, de même que le passage à Paris lorsqu'il raconte l'accident et les petites saynètes où le vieillard se prend la foudre sur la tronche.
Visuellement c'est très beau mais pareil, j'ai trouvé ça très froid et surfait. Les acteurs font leurs boulot même si ce n'est clairement pas leurs meilleurs films, très loin de là.

Une réelle déception et un franche ratage à mon avis, je me suis acheté la nouvelle de Fitzgerald pour comparer, on verra si le matériel de départ est aussi peu encourageant.
En y repensant, j'ai même voulu quitter la salle mais ma tendre m'en a dissuadé (pour infos elle n'a pas aimé non plus)

Bref, un mauvais film de Fincher, le premier, en espérant qu'il s'arrête là, parceque son délire du "Tout est possible en ce bas monde" me fait plus que peur, surtout quand on voit l'idée de son prochain métrage.
A croire que le cinéma de Fincher se  calque sur l'ambiance politique de son pays.
Désoeuvrant.


La fille de Jack l'éventreur (Hands of the ripper) de Peter Sasdy
:

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Sous  ce titre français complètement naze,  se trouve un bijou des studios Hammer. Je ne referai pas un historique du studio (wikipédia est là pour ça) mais c'est celui qui est à l'origine de la multitude de films, plus ou moins bons, sur les montres célèbres de la culture mondiale.
Je n'en ai pas vu beaucoup des films issus de ce studio mais à chaque fois c'était un réel plaisir mais faudrait que je m'y replonge plus en profondeur, j'étais plus jeune et je ne me souviens pas de tout, voire de rien.

L'histoire de celui est, une fois de plus, très basique:
Jack l'éventreur a une fille et un soir, alors qu'il est pourchassé, il rentre chez lui et tue sa femme devant les yeux de la gamine. Dix ans plus tard et après un meurtre, on retrouve la fille qui va être recuillie par un médecin.

Le scénario est somme tout très simple, ce qui fait sa force c'est l'utilisation de la psychologie et de la psychanalyse pour expliquer les raisons de la folie meurtrière de la jeune fille. Approche très intéressante, puisqu'au vu de l'époque (1971) et vu le genre de films, ce n'était pas franchement attendu et le résultat tiens vraiment la route.
Le Docteur Pritchard (Eric Porter) sous couvert de faire avancer son domaine, va prendre des risques inconscients, irresponsables et participer involontairement aux actes de la jeune fille.
Une idée très intéressante qui tiendra en haleine, malgré la durée du métrage (81 min), tout cela est très bien rempli.

Tout comme les meurtres, très visuels et sanglants, la fin est plutôt inattendue mais reste cohérente avec le reste.

Visuellement c'est superbe, j'avais un peu peur de mon dvd étant donné qu'il est issue de la collection Mad movies mais force est de constater que les couleurs et les effets de lumières sont sublimes.
Pour un film de 1971 qui ne soit pas un blockbuster et dont le dvd se trouve à 1€ dans les bonnes boutiques, c'est une réelle surprise.
Les effets spéciaux ne sont pas du tout grotesques et offrent de jolis effets sanglants et qui font mal.

Peut-être pas un chef d'oeuvre mais un agréable moment et un vrai produit typiquement Hammer et ça pour les fans, ça n'a pas de prix.




La secte sans nom de Jaume Balagueró
:

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Pour son premier film,  Jaume Balagueró, nous emmène dans un univers glauque et très noir et nous fera voyager dans les méandres d'esprits malades.
L'idée de départ est la plus simple possible, une fille assassinée qui appelle sa mère cinq ans après le drame.  La mère va donc rechercher , au fil des indices laissés,  une vérité coup de poing.

Un traitement très intéressant d'une histoire basique au départ, la recherche de la vérité et le cheminement qui en découle sont très bien amenées.
Rien n'est laissé au hasard et tout est fait pour que le spectateur soit au même niveau que les différents personnages : avançant avec difficulté dans une affaire qui leurs échappent totalement, découvrant les bribes de réponses sans pour autant savoir.
Le dénouement, est à propos, un coup de poing qui en laissera beaucoup de marbre mais qui prouve et affirme que le métrage dispose d'un vrai cachet, d'une vraie identité.
Pas de spoil ici mais sachez que tout ne se révèlera pas une fois le générique se déroulant, très référentiel sur certains points, le scénario demande un réel effort de concentration, si on en veut les aboutissants.
Je suis arrivé à ma propre conclusions qui me va comme ça.

Techniquement, on se retrouve avec une image un peu granuleuse et poisseuse qui sent bon la frousse qui ajoute au sentiment de malaise.
La mise en scène est très bien pensée et permettra à ceux qui ne comprennent pas trop, de suivre un vrai thriller au cheminement parfois classique mais très efficace.
Les acteurs ne sont pas en reste, j'ai trouvé qu'ils avaient tous un petit quelque chose, un vrai charisme, même les seconds rôles.
On les retrouve d'ailleurs, pour certains, dans les autres métrages de Balagueró.

Pour finir, je parlerai de l'univers de ce réalisateur, l'impression que chaque métrage pourrait avoir un lie quelconque avec les autres.
Ici le personnage de Santini, pourrait très bien être à l'origine de Rec, ça pourrait coller parfaitement.  Je n'ai pas vu ses autres films donc je ne m'avancerai pas mais promis si je trouve des ouvertures possibles entre les films j'en parlerai, probablement rapidement puisque je me suis procuré le second film de ce réalisateur : Darkness.

17 février 2009

Dolby et tout ses amis.

Après moult renseingnements, comparaisons, attentes, espérances, pinaillages: j'ai mon Home cinéma tout en un.

J'ai donc opté pour le Sony Dav-Dz 260, pas surprenant donc, tant ce produit semblait me convenir parfaitement autant au niveau technique pure, que niveau prix et finition.

Première surprise la taille et le poids du carton, un bel engin pesant seize kilos où tout est agencé pour ne pas être fracassé pendant les transports, un premier bon point déjà.
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Tout est fait pour que rien ne soit "branlant".

Une fois le déballage opéré et étant bien sûr qu'il ne manque rien, le montage peut commencer.
Rien de très compliqué de ce côté là tout est limpidement expliqué, seul truc qui fâche : les fils c'est de la merde :D mais joli travail de la part de Sony d'avoir mis assez de longueur, c'est un des éléments qui a fait basculer la balance.

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Système type 5 satellites et un caisson.

Quand tout cela est terminée on allume le tout, menu très sobre, on lance la configuration qui est très intuitive. Lancement de l'auto-calibration, procédé juste géniale qui permet une prise en main rapide et efficace de cet ensemble son.
Pour ne rien cacher, c'était l'élément important dans mon choix. Je ne me voyais pas tout calculer à la main, par flemme mais aussi par nullité intersidérale, ce petit objet, bien loin du gadget, me permet de profiter pleinement de mon ensemble.

Et alors, concrètement ça donne quoi?

Ben c'est juste énorme, je ne rentrerai pas dans les détails techniques parceque je n'y connais pas grand chose mais l'on se sent enveloppé par une aura sonore puissante mais pas tonitruante.  Le son est présent et ne s'impose pas,  il sait se faire oublier (pensant même que le système déconne) pour mieux revenir dans des effets via les surronds ou grâce au caisson.
Tout est très bien dosé, les différentes options de réglages permettent de profiter à tout moment de ce Home cinéma.  A ce propos le mode Night est très bien pensé et pense aussi aux voisins la nuit. Des options comme celles-ci, ce Sony Dav-DZ 260 en est remplis.
Je n'ai pas encore vraiment testé sur un film, juste pour essayer, c'est la 360 qui en profite et déjà là, c'est bluffant.

Et comme j'aime bien faire des cadeaux, je me suis pris Apocalypto, Le Parfum, Rec, pour pouvoir pleinement en profiter.
Au final ce système de Sony me convient amplement, alliant simplicité et efficacité. Du très bon matériel, une très bonne finition et même le manuel est complet (la télécommande y est analysée sous chapitres)

Je sens qu'il ne sera pas souvent en veille.

Un grand merci à Sauron1968 de m'avoir renseigné et de m'avoir supporté dans mes questions un peu pénibles ;)

30 juillet 2008

Triptyque

3 petits avis, sur trois films revus dernièrement en compagnie de ma chérie. Avec le recul on se rend compte que certains prennent plus d'importance que d'autre.


Ils:

Pari osé qu'était ce Ils, premier long métrage des deux réalisateurs, Xavier Palud et David Moreau,  qui ont commis le récent remake de The Eye. Pari relevé haut la main pour nous.

Avec très peu de moyens et surtout une envie de ne rien montrer, Ils fait vraiment partie des meilleurs du genre, d'autant qu'en France le genre est très peu représenté.

Ici très peu d'effets gores ou autres joyeusetés esthétiques, le parti pris est la suggestion et d'utiliser certaines peurs primales bien enfouies dans nos petites têtes.
Ben oui, comment agirait-on si l'on était surpris en plein réveil par des individus dont on ne sait rien, dont on ne connait rien et qui envahissent votre maison pour leurs simple petit plaisir?

C'est ici qu'est la force de ce film, il arrive à jouer sur la peur invisible et les actions qui en découlent.

La réalisation en Dv ajoute au propos réaliste et le très peu d'effets visuels aussi. Le propos se veut réaliste et c'est pile dedans.
L'ajout marketing du « tiré d'une histoire vraie » n'était pas franchement nécessaire à mon sens tant et si bien que le film fait montre d'une réelle personnalité.

Des films de genres du même acabit, qui plus est Français (soyons un minimum chauvin avec notre cinéma, qui perd de sa superbe) j'en redemande tout les jours.


Requiem for a dream:

Film culte pour toute une génération de pseudo cinéphile, le film qui lança Aronofsky perd un peu de son aura après une première vision il y a maintenant six ans.

Premier point qui m'a plus gêné, la réalisation. Celle ci est trop clipesque à mon goût et trop épileptique pour vraiment être affublé de géniale. Peut-être est-ce volontaire pour appuyer le côté addictif et maladif du métrage, auquel cas je n'y suis plus réceptif.

L'autre point qui m'a, un peu moins, dérangé et la temporalité de l'histoire. Je trouve que les scènes s'enchaînent sans réelle cohérence. L'on suit les divers protagonistes avec peine et sans dramatisme, en tout cas pour la plus grosse partie du film.

Le reste est inchangée. Le thème de l'addiction sous toutes ses formes fait toujours son effet, rien de mieux n'a été fait sur le sujet.
La musique fait toujours son effet de coup de poing dans la gueule et reste parmi les meilleurs bo qui soient.

Bref, une révision un peu moins jouissive que la première mais bon on vieillit aussi probablement.


La mémoire dans la peau:

Je suis fan de cette trilogie mettant en scène l'espion amnésique Jason Bourne. N'ayant vu que le premier volet une seule fois, je me suis donc décidé à le revoir.

Rien n'a changé et mes impressions d'antan restent les mêmes. Regarder ce film fut fort intéressant et jouissif. Nous sommes autant perdu que Bourne, cherchant à comprendre ce qui lui arrive et qui se cache derrière tout ça.

Par moments le déroulement est un peu confus mais reste compréhensible au final.

Les scènes d'action sont disséminés avec parcimonie et ne sont pas de trop. La poursuite en mini restera l'une de mes préférées.1

Pas grand chose d'autre à dire sur ce film, juste que Matt Damon est très bon dans son rôle et qu'il me tarde de me refaire les deux autres. Mais ça c'est une autre histoire.


Merci à Amon Tobin de m'avoir accompagné pour l'écriture de ces deux articles. (Oui ma chérie c'est le truc que tu trouves infâme :P)

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30 juillet 2008

Monde oublié

Oh ben il se déchaîne le père Leneo, il faut l'arrêter il risquerait de faire revenir le temps pourri.

Les contes de TerreMer (Gedo Senki):

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Les aventures du jeune Arren, prince du royaume d'Enlad, qui va s'allier aux forces du grand magicien Epervier, pour rétablir l'équilibre du monde rompu par une sorcière maléfique. Dans le combat qui s'annonce, Arren et Epervier croiseront la route de Therru, une mystérieuse jeune fille. Ensemble, ils dépasseront leurs peurs et uniront leurs destins pour mener le plus fascinant des voyages.

Sincèrement, l'annonce de ce nouveau Ghibli réalisé par Goro Miyazaki, le fils d'Hayao Miyazaki m'a plu dès le départ. C'est ce que j'aime dans ce studio, ils ne sont pas sectaires et pour peu qu'on ait un minimum de talent, la consécration d'un long-métrage peut très vite arriver.

C'est sûr que les deux pontes resteront Hayao Miyazaki et Isao Takahata mais voir de nouvelles têtes et de nouvelles idées fait franchement du bien.

Ce Gedo Senki (appelons-le ainsi pour plus de convenances) possède une vraie identité et une vraie force. L'univers Heroïc Fantasy (assez rare dans un animé du genre) dont nous sommes témoins est très riche et intéressant et pousse vers la lecture de la saga de Ursula K. Le Guin.

L'histoire est très basique mais a son lot de surprises et est sublimée par une très bonne mise en scène. L'on n'atteint pas des sommets de prises de conscience avec les oeuvres du paternel mais c'est loin d'être dénué d'intérêt ou maladroit.

Les personnages, aussi peu nombreux soient-ils, sont vraiment attachants, quelque soit leurs rangs et le côté où ils se trouvent. Ils sont très justes et les doubleurs offrent un travail sincère. Mention spéciale au doubleur de Aranéide.

Là où le film pêche un peu, c'est au niveau technique, le fils Miyazaki ne s'est pas foulé et n'impose pas de réelle « patte », sans jamais vraiment plagier son père mais s'en jamais vraiment s'en dédouaner non plus. Pas un mal pour ma part.

L'autre gros point où l'on attend un Ghibli au tournant et sa composition musicale. Habituellement dirigée par Joe Hisaishi, ici Goro Miyazaki réussi à prendre à contre pied ces habitudes et nous propose d'écouter le scoring de Tamiya Terashima.
Première fois que j'entendais parler de ce compositeur et force est de constater qu'il n'est pas mauvais du tout, il arrive à insuffler une force dans certaines images et une certaine mélancolie/nostalgie quand il faut.
La chanson principale est chantée par Aoi Teshima la doubleuse de Therru l'un des personnages du film. Celle-ci est particulièrement touchante et renvoie aux thèmes chantés des autres métrages du studio, on s'en souviendra longtemps.

Bref, une très bonne réussite pour un premier essai que ce Gedo Senki.

Maintenant j'ai hâte de voir le prochain Hayao Miyazaki qui est sorti le 19 juillet dernier au Japon mais qui n'arrivera chez nous qu'en Avril 2009...on trouvera bien d'autres façons de le voir en Vo...

29 juillet 2008

Tambours de guerre.

Han, putain, un billet sur un jeu vidéo...Bordel, il va pleuvoir, faut que j'arrête non? non :)

Ben oui c'est les vacances, parfois je m'ennuie (quand ma douce travaille en fait) et il m'est arrivé de replonger dans le jeu...Chose que je n'avais pas faite depuis...oula, loin.

Je m'étais procuré God of war II, passant toujours à côté sans vraiment faire le pas. Revoir quelques images et vidéos m'a totalement décidé.
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Pour faire court, Kratos, nouveau Dieu de la Guerre, décide de se la jouer un peu plus bourrin que son prédécesseur, Arès,  enchaînant guerres sur guerres , batailles sur batailles.
Il est tellement avide de conquêtes qu'il se voit bientôt  amoindrie de ses pouvoirs divins, il n'aura qu'une idée en tête à partir de là, les récupérer.

A partir de là, le gameplay est très basique sans pour autant être simpliste. Enchaînant les combos pour  récupèrer un maximum d'expérience afin de débloquer de nouvelles capacités.

God of war est un beat'em all dans la pure tradition du genre :  des ennemis à charcler par camions entiers, des énigmes très simples, un scénario très en retrait. Mais tout cela est sublimé par une débauche d'effets qui nous font dire "Ouch ça fait mal".
Graphiquement on sent que la Ps2 a été poussé dans ses derniers retranchements, la grandiloquence de certains lieux est éblouissante et saisissante, on se sent parfois tout petit.
Les jeux vidéos next-gen devraient franchement en prendre de la graine.
L'autre point fort de GoW est son univers, voir la mythologie grecque ainsi revisitée est très joussif.
Kratos explosant Thésée, se raillant des Moires vaut son pesant d'or. Une vision très sombre de passages célébres de la mythologie.

Bref, quinzes heures très remplies passées en la compagnie du Fantôme de Sparte. Si un jour j'ai une Ps3 (dans 30 ans) je ferai le troisième épisode avec plaisir.

Je me rends compte que je ne suis pas vraiment à l'aise pour donner mon avis sur les jeux vidéos. Non?

29 juillet 2008

Here come the men in black

Bon je sais, les updates sont aussi espacées que les dents du bonheur de Laurent Voulzy (et je me désole d'avoir le nom d'un artiste de merde sur mon blog) mais elles existent néanmoins.
Une fois n'est pas coutume ça parlera cinoche, ben ouais on se refait pas et comme l'a si bien dit ma chérie:
"C'est ta passion, de quoi tu voudrais parler d'autre en priorité?"...Pas faux du tout ;)

Hancock:

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Il y a les héros, les super-héros et il y a... Hancock. Ses super pouvoirs lui ont souvent permis de sauver d'innombrables vies, mais les dégâts monstrueux qu'il fait au passage ont fini par le rendre impopulaire. Les habitants de Los Angeles n'en peuvent plus et se demandent ce qu'ils ont bien pu faire pour mériter un "héros" pareil.

Autant et clair et concis de suite, je n'ai pas aimé, pire je me suis plutôt ennuyé devant ce film.
Le thème de ce métrage est plutôt simple et mainte fois abordé: un super-héros a perdu la mémoire sur ses origines, sur ses différentes super capacités mais s'en contrefout royalement comme de tout le reste.

On nous avait vendu le personnage d'Hancock comme d'un super-héros vulgaire, alcoolique et égoïste et l'on ne ressent jamais aucun de ces traits, sauf peut-être la vulgarité mais encore c'est jamais vraiment très poussé.
Le problème de ce film ne vient pas de là, enfin pas complètement.

J'ai trouvé que les scènes s'enchainaient sans réels liens, sans réel mise en scène. Tout est fait pour que ça aille vite, pour que le personnage d'Hancock fasse ses frasques, on place un personnage qui a tout du looser habituel (sauf que là il a une famille) et on les faits se rencontrer.
S'en suit alors une tentative de remontée pour Hancock, il montre un peu plus d'envie de se montrer sympathique jusqu'à le devenir totalement. Tout ça sans réel enjeu dans le récit, ni réel force. C'est plat et tout arrive comme un cheveu dans la soupe même le retournement de situation qui m'a semblé un brin ridicule.

La technique du film sauve un peu le tout, ça explose, ça va vite, ça décoiffe, du ciné pop-corn en somme mais du mauvais pop-corn. Quand je vais voir un film de super-héros j'aime bien quand c'est vraiment bien fait, là c'est clairement pas le cas.
Hancock fait montre d'un manque de personnalité flagrant, l'on prend les différentes capacités des différents super-héros existants et on fait un joli mélange de tout ça. Je ne vous ferai pas l'affront de vous parler en détail de la fin qui est sensiblement évidente et très pénible.
Sympa pour les gens ne pigeant quedalle à ces univers là (n'est ce pas ma chérie, n'est ce pas Jess? :p)
Finalement c'est peut être ça le message du film et je ne l'ai pas vraiment compris...

Pour les acteurs ben c'est simple, Will Smith fait du Will Smith on aime ou pas, perso'  je le préfère largement dans le premier Men in Black, au moins il jouait un débile qui servait la mise en scène. Charlize Theron je ne l'avais même pas reconnue et Jason Bateman m'a sensiblement décontenancé par son jeu tout en niaiserie.

Bref, je suis pas aussi sec que pour mon premier avis (y'a pas mal de jours de recul) mais ce n'est pas non plus un grand grand moment de cinéma.
Il aura au moins le mérite d'être le premier film à m'emmerder depuis bien longtemps :)

Ps: lors de cette soirée nous étions 6, 3 filles/3 gars. J'étais le seul à être aussi virulent mais mes compatriotes masculins n'ont pas vraiment apprécié non plus, le sexe fort reprend ses droits...ou pas :p



9 juillet 2008

La mort vous va si bien.

Beaucoup d'avis ciné en ce moment, mais bientôt du jeu, du livre et même de la musique. (Oui je sais, j'excelle dans le teasing de fou furieux XD)

La chambre du fils:

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Dans une petite ville du Nord de l'Italie, Giovanni mène une vie paisible, entouré de sa femme, Paola, et de ses deux enfants déjà adolescents : Irene, l'aînée, et Andrea, le cadet. Un dimanche matin, Giovanni est appelé en urgence par un patient. Il ne peut aller courir avec son fils, comme il le lui avait proposé. Andrea part plonger avec ses amis. Il ne reviendra pas...

Premier film du cinéaste italien Nanni Moretti que je vois, La chambre du fils est un film tendre et dur à la fois.
Un film sobre sur la perte d'un être cher, plus particulièrement sur la perte d'un enfant.
L'on verra donc les protagonistes vivre après ce drame, survivre même.

Leurs vies changera à jamais marqué par une mélancolie et une nostalgie, où chaque geste, chaque pensée, chaque parole rappelera ce fils manquant à jamais.

Jamais trop larmoyant, ni trop accablant, La chambre du fils est un film sur le deuil, pas évident, d'un enfant

S'occuper pour oublier? Mais l'oubli d'un fils est-elle honteuse? L'oubliera t-on à jamais? Se cacher, se voiler la face? Que se serait-il passé si les évènements avaient-été différents?

Tout un tas de questions qui se posent mais qui ne trouveront pas de réponses.

Nanni Moretti a réussi a rendre ce sujet très intéressant et objectif dans la mesure où chacun aura son avis sur la façon d'agir de cette famille, chacun aura son propre ressenti à raison ou non.

Pas vraiment simple de parler d'un film dont le sujet est quelque chose que l'on a pas vécu mais on imagine juste, et on espère que en restera là.

Alien vs Predator Requiem:

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Les deux plus mythiques franchises de la science fiction, Aliens et Predator, reprennent leur combat sans merci. Cette fois, il sera impossible de leur échapper, leur terrain de chasse étant... la Terre.

Je passe effectivement du coq à l'âne, je suis maître ès «pas de transition » =)

Bon là encore pas besoin d'en faire tout un flan, ce second film de la licence AvP est largement plus intéressant que le premier.
Pas difficile, je ne dirai qu'une chose: Paul Anderson...Un gros tâcheron sans intérêt, sans aucune notion de ce que peut vraiment être un cinéma de divertissement, et là tout est dit.

Ce AvP Requiem rend plus bien hommage donc, les bruitages de deux bestiaux sont présents, les musiques à peine retouchées aussi, l'ambiance malsaine, mais (oui sinon ça serait trop beau) le film manque d'âme, de vraies tensions dramatique, ce qu'on attend c'est que ça charcle.

Et là on est servi: Hommes, Femmes, enfants, femmes sur le point de mettre bas, tout le monde y passe et pas de suggestions ou très peu, c'est très visuel et ça appuie bien le côté barbare des deux bestiaux.

Les clichés ont aussi la vie dure, je vous laisse voir ça.

Bref, pas un excellent film, pas non plus à la hauteur des deux licenses seules mais bien loin devant le premier Alien versus Predator et un très bon divertissement pour peu qu'on aime le genre.

J'ai aussi revu Le tombeau des lucioles et Identity avec ma chérie, l'un est un peu un test pour moi :D (et pour une fois j'ai craqué que sur le générique de fin enfin un peu avant :P) l'autre un très bon thriller à l'ambiance sombre et malsaine.

Vu aussi No country for old men, mais ne sachant pas trop dire si j'ai aimé ou pas, je n'en parlerai pas c'est super confus dans ma tête. Mais gros film des frères Coen, une fois de plus.

1 juillet 2008

Sex appeal

Deux films, pour deux générations différentes mettant en scène deux icônes au style sensiblement opposé.


Sex and the city:

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Hé ouais, tout arrive. Je suis allé au cinéma pour voir le film Sex and the city. Je détestais la série au début, n'ayant jamais vu plus q'un bout d'épisode.
Par curiosité j'en ai vu un puis deux puis trois, sans jamais être fan je comprenais enfin pourquoi tant de monde adorait cette série.

Plaisant pour ma part mais pas aussi puissant que certaines autres séries estampillées HBO qui reste quand même la châine des grosses claques télévisuelles.

Bref, le film ne me tentait pas outre mesure mais l'idée de passer les deux heures trente du métrage en compagnie de ma douce m'a plus que conquis.

Techniquement et esthétiquement le film ne change pas vraiment, l'apport cinématographique n'amène rien, pas d'effets supplémentaires ou complètementaires à la série. Les gens ne perdront pas l'habitude.
Dans le fond, le film est plutôt une comédie romantique venant conclure la série.

Ne connaissant pas vraiment Sex and the City je ne sais pas si on retrouve l'essence que l'on retrouvait dans la diffusion télévisuelle.

Une comédie romantique avec ses clichés, ses phrases types mais aussi ses clins d'oeil à la série et références.
Ce film brasse autant pour les ultra-fans que pour les néophytes, une bonne initiative en somme.

Chose très étonnante je ne me suis pas emmerdé ou très peu, je n'ai pas regardé ma montre. Ca se laisse regarder sans sourciller.
La seule scène qui m'a paru longuette c'est la descente aux enfers de Carrie Bradshaw, chiante et un peu surfaite, on ne lui a pas annoncé un cancer elle s'est juste fait plaquée. J'ai senti ça un peu chiant et juste là pour remplir.

Sex and the city le film, aurait très bien pu passer en tv, le passage cinéma n'apporte rien de plus et au final on se retrouve devant quatre épisodes de quarante minutes mis bout à bout. Rien de plus rien de moins.

Ps : N’empêche, c’est la course au mauvais goût vestimentaire dans ce film :p

Casino Royale:

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Ca sera bien plus court: je me suis emmerdé.
Je change? Non non, le James Bond nouveau n'est pas très palpitant.

Plus sombre, moins claquant, moins de gadget, plus de psychologie...Bref moi qui pensais que ça pouvait relancer la licence ce n'est clairement pas le cas.

Peu ou pas d'action, pour un James Bond c'est un comble, un méchant pas vraiment charismatique, on a beau dire mais James Bond ce sont des méchants voulant contrôler le monde, pas des mathématiciens avec une cicatrice pour faire genre...Syndrome Die Hard 4.0? Sûrement.

Le côté sombre et psychologique ne prend jamais, ne colle pas à la série finalement, on ne voyage plus autant qu'avant, parfois presque huis-clos, un défilement de scène sans grands liens ni intérêts.
Le scénario n'est vraiment jamais très clair, on veut faire compliquer alors que l'on ne demande que du simple.

En gros, James Bond devient Jack Bauer, un peu hors-sujet selon moi.
La poursuite du début est très intéressante et jouissive, encore heureux qu'elle soit là.

Quant à Daniel Craig en Bond? Très bon, la vraie bonne idée du film, il transpire de vérité et de charisme.
Après tout c'est peut-être ça James Bond, un acteur qui amène quelque chose de différent à chaque fois?

A méditer...

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